Journal de Bord d’une Étudiante Multi-Récidiviste – 2

Attendre, attendre, attendre….

 

Je vous ai laissé, tremblant d’impatience, je le sais ^^ mes partiels terminés. Que s’est-il passé depuis ? Et bien… j’ai attendu ! Plus de deux mois après mes partiels, deux mois et 4 jours pour être exacte avant d’avoir enfin mes notes !

Outre que je trouve ça ahurissant d’attendre aussi longtemps quand la plupart des épreuves sont des QCM, cette attente m’a quelque peu coupé les jambes. Partie guillerette vers le 2ème semestre…ben.. j’ai fait une grosse pause : comme Périclès, dit Pépé, j’ai retenu ma respiration jusqu’à ce que les notes ET les dates d’exams nous arrivent.

Si les notes sont arrivées – cette semaine, les dates d’exams se font attendre, mais bon, il faut que j’arrête d’être aussi exigeante, nous ne sommes qu’à un mois du début de la session…

Du coup j’ai repris ma respiration, parce que je sais reconnaître un combat perdu d’avance… Université 1 – Delphine 0.

 

 

 

La place au Doute

Si on voit le côté positif des choses, faire une pause m’a permis de prendre un peu de recul, d’observer un peu les conséquences globales de mon premier semestre : fatigue mentale, fatigue physique, difficulté à se remettre dans un rythme moins frénétique, à redescendre en charge.

Alors…j’ai douté. J’ai tout remis en question. Et à quoi bon ? et pourquoi ? et à quoi ça sert de s’infliger tout ça ?

Et si j’arrêtais ? Et si je faisais une pause ? Et si je faisais diététicienne ? Et si je faisais orthopédagogue ? et si, et si ?

Au final je ne sais toujours pas, mais j’ai passé un deal avec moi-même : « calme toi ma vieille ». En gros.

Donc cette période désagréable aura eu un résultat : pas sûre d’aller aux rattrapages si j’en ai au second semestre, pas sûre de ne pas demander un refus de compensation si j’ai des notes <10, c’est effectivement tout ce que j’ai trouvé pour me faire ralentir, et c’est OK !!

Pour moi arriver à dire ça, ça relève un peu du passage de « un CDI sinon je meurs » de mes débuts  à « un CDI ? Plutôt mourir » pendant ma transition pro.

Ça détend pas mal, même si mon challenge perpétuel est de lutter contre la machine que je peux avoir dans la tête la plupart du temps : je le sais, parfois, il faut la mettre au garage et profiter d’une bucolique mais néanmoins pittoresque balade en calèche.

 

 

 

Bon et sinon ? Les notes ?

Ben… elles sont bonnes. Si je n’avais pas un passif de tête à claque je dirai même « très bonnes ». J’ai eu mon semestre et je dirai même que c’est mon meilleur semestre en 8.5 années d’études.

J’ai eu la satisfaction de voir mon travail payer, j’ai constaté qu’un hors-sujet valait toujours 0, j’ai honoré mon passé d’étudiante en intelligence décisionnelle en ayant une très bonne note en stat.

J’ai eu la joie d’avoir un travail de groupe récompensé, et surtout pouvoir partager cette joie. J’ai eu la déception d’une note moyenne sur un dossier qui a demandé des heures et des heures de boulot… la vie étudiante quoi !

La suite ?

Bosser ! 😀

Kiffer les neurosciences, écouter mes podcasts de cours sur les trajets en voiture, apprécier le futur soleil caresser mon visage pendant les révisions, expérimenter en live sur moi-même l’effet testing avec Wooflash…

Jongler avec mon emploi du temps pour trouver où caser les cours, les révisions, du temps pour moi, les exams.

Aller boire un coup avec mes valeureuses copines à la fin de tout ça…

C’est encore bien, loin, il faudra d’abord attendre, attendre, stresser, attendre, douter, douter, douter…. 😉

 

 

Delphine H.