Aimer l’erreur, ou développer une culture positive de l’erreur.

Aimer l’erreur, ou développer une culture positive de l’erreur.

Aimer l’erreur? Mais ça va pas non?

Ah…les erreurs… c’est une chose que d’être réellement, intellectuellement, convaincue que sans elles il est impossible de créer: ce sont bien effectivement le couple “erreur/correction ou remise en question” qui permet d’avancer, proposer mieux ou différemment.

Mais c’est autre chose de ne pas succomber au jugement quand on se loupe de façon certaine sur quelque chose: j’ai beau être sensibilisée, l’avoir appris à mes enfants, je me suis mise plus bas que terre pour ma dernière boulette en date. C’est relativement rageant et m’indique à quel point nos croyances, notre éducation etc… continuent à peser malgré la rééducation qu’on essaie de s’appliquer!

Plutôt donc que la craindre, et me juger, je dois donc aller plus loin…. il ne suffit plus d’accepter conceptuellement l’erreur, mais bien de l’aimer, pour quelle arrête de faire mal quand elle arrive et qu’elle soit un frein vers le mieux, vers l’ailleurs, vers l’autrement.

 

 

 

Comment aimer l’erreur, vous avez des pistes? je propose:

– en faire beaucoup!

– les célébrer pour ce qu’elles sont: un pas vers une amélioration ou une innovation

– bien s’entourer de personnes sincèrement bienveillantes qui ne vous jugeront pas

– faire confiance en sa plasticité cérébrale: cette incroyable capacité du cerveau à s’adapter et à changer

– ne vous laissez influencer par personne: ne vous laissez pas juger par un grincheux qui craindra que vos erreurs ne viennent entacher sa réputation et vous rétrécira petit à petit l’espace de liberté nécessaire à la création

– sourire à l’idée que notre cerveau fait des feux d’artifices lorsque nous faisons une erreur

– se relever et corriger, faire mieux, et aimer le résultat!

 

 

 

Pourquoi est-ce que je vous parle de ça? Parce qu’un bilan de compétences avec VARIATIONS RH vous permettra d’ouvrir un espace “safe” pour:
– revisiter vos erreurs et votre façon d’y répondre
– faire des bêtises!

Besoin d’en savoir plus, sur nos bilans, notre façon de procéder? Nous répondons dans la journée à vos questions par mail, ou autour d’une conversation.

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Bilan d’Orientation, bilan de Compétences pour une personne autiste, ou TSA

Bilan d’Orientation, bilan de Compétences pour une personne autiste, ou TSA

Est-ce que je vais mener un bilan d’orientation ou de compétences différent avec une personne autiste par rapport à une personne non-autiste? La réponse est non.

Est-ce que je vais mener un bilan d’orientation ou compétences différemment avec une personne autiste par rapport à une personne non autiste? La réponse est oui.

Qu’est ce qui change? Et bien c’est l’attention portée à des façons d’être et de faire différentes. Que ce soit pendant le bilan, ou lors des discussions sur l’expérience professionnelle ou scolaire, je vais faire particulièrement attention à plusieurs choses, comme:

 

  • La communication:
    • Certaines personnes autistes seront très à l’aise en visio, et d’autres non –> je m’adapte. Ne pas mettre la caméra ou rester seulement au téléphone ne me pose aucun problème.
    • Très souvent, il est nécessaire de planifier une interaction: une réunion, une visio, un coup de téléphone sont arrangés au préalable par écrit.
    • Etc etc, encore une fois, je m’adapte, et je m’adapte si l’on découvre des besoins au fur et à mesure –> quand une personne diagnostiquée sur le tard arrive en bilan, il n’est pas rare qu’elle ait adopté des adaptations qui ont pu l’aider, mais qui à la longue provoquent beaucoup d’usure et de fatigabilité.

 

 

 

 

 

 

  • Les particularités sensorielles
    • Venez en bilan comme vous êtes bien: en lunettes de soleil, en casque anti-bruit, avec les vêtements qui fonctionnent, je sais différencier les moments dédiés au bilan des moment “pro”, et je vous fais confiance sur votre capacité à faire face au bon moment à un contexte différent que le “cocon” du bilan. Si c’est compliqué, je vous accompagne!

 

 

  • Le besoin de prédictibilité/gestion de l’implicite:
    • Autant que possible, j’essaie de déminer les séances, d’expliquer ce que l’on va faire ensemble: le travail à fournir avant, ce qu’on va faire pendant
    • J’essaie d’expliciter autant que possible le format de la réunion,  les attendus, et comme je ne suis pas infaillible je répète jusqu’à ce que mes propos soient suffisamment explicites

 

 

  • Autodétermination:
    • Je sais la difficulté à l’initiation d’une tâche et la frustration de savoir que l’on peut le faire, mais qu’on arrive pas à le faire. Pas de problème, je vous aide sur le démarrage et je vous laisse faire dès que vous vous en sentez capable, et je n’interviens plus.
    • Mon objectif est votre autonomie!

Ce qui ne change pas? Je crois bien que si j’ai quelque chose à dire, et bien je le dis 😉

Le sel de l’histoire, c’est que je vais conduire exactement la même démarche d’individualisation avec une personne non autiste, elle aura aussi bien sûr des particularités mais sans doute moins nombreuses, et sans doute moins intenses, ou exprimées différemment.

N’est-il pas toujours agréable, qui que nous soyons, et quelles que soient nos particularités, que notre altérité soit accueillie, simplement? 

NB: j’aurai pu faire, et je le ferai peut-être, le même article pour le TDAH. J’aurais pu parler de fatigabilité (comme ici d’ailleurs), de difficulté à rester attentif sur deux heures, des problématiques d’impulsivité qui peuvent vous mettre en situation délicate etc… Tout ça pour dire que les co-morbidités quand on est TSA sont réelles, et qu’elles seront également accueillies.

 

 

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Oui je sais…c’est à peine la rentrée que je vous parle de Parcours Sup…. mais…

Oui je sais…c’est à peine la rentrée que je vous parle de Parcours Sup…. mais…

La rentrée est presque derrière nous: vos enfants ont rencontrés leurs profs, les premiers devoirs sont donnés, une routine se met en place, et début octobre, toutes les activités auront commencé.

Les premiers résultats vont commencer à tomber, donnant une tendance sur ce premier trimestre, les vacances de la Toussaint vont arriver, rapidement pour la zone C, dont Toulouse… et déjà novembre… et… Oui, vous me voyez venir, on va commencer à parler de Parcours Sup. Au moment où je vous parle, le calendrier 2024 n’est pas encore sorti, mais comme l’hiver, ça va venir ^^

 

Un bilan d’orientation  Variations RH, c’est environ 2 mois entre le début et la synthèse. Le meilleur moment pour le lancer, c’est souvent en fin de seconde ou en fin de première pour arriver lancé sur la terminale, mais il n’est pas encore trop tard pour le lancer et être fin prêt pour l’ouverture des vœux.

A quoi va servir ce bilan?

  • Introduire une parenthèse pour votre enfant, où nous allons nous consacrer à établir ses préférences et modes de fonctionnement
  • Nous permettre d’intervenir comme un tiers dans les discussions que vous avez avec elle ou lui ou iel sur son orientation
  • A ébaucher des pistes de formations, et lui apporter une méthodologie d’investigation, et un soutien sur les lettres de motivation, les entretiens, sous la forme d’un SAV gratuit.

De plus, je connais très bien les particularités des profils TSA et TDAH, je peux adapter ma façon de fonctionner et individualiser mon accompagnement.

Variations rime avec Inclusion: et tout ce qui s’applique aux profils particuliers fera le bonheur de tout le monde.

Concrètement, le bilan: c’est 4h avec votre enfant, 1h avec toute la famille, en distanciel, et une synthèse incluant des résultats de questionnaires vous sera remis. Je reste toujours en soutien pour vous et votre enfant après le bilan.

N’hésitez pas à me contacter pour plus d’information:

 

 

 

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Anxiété et Neurosciences, Partie 2: que nous disent les neurosciences?

Anxiété et Neurosciences, Partie 2: que nous disent les neurosciences?

Après une première partie concernant l’anxiété, ici, comment les neurosciences ont apporté de nombreuses et importantes contributions à notre
compréhension de l’anxiété.

Voici quelques principales découvertes que les neurosciences ont fait sur le cerveau et l’anxiété :

  • L’anxiété est associée à des altérations dans plusieurs régions cérébrales notamment l’amygdale, le cortex cingulaire antérieur, le cortex préfrontal et l’hippocampe. Ces régions sont impliquées dans le traitement des émotions, la régulation des réponses
    au stress et la prise de décision.

 

  • L’amygdale semble avoir un rôle particulièrement important. Il s’agit d’une petite structure en forme d’amande. Elle joue un rôle central dans la régulation de l’anxiété. Elle est responsable de la détection des menaces et de la génération de
    réponse de peur. Les études ont montré que l’amygdale est super active chez les personnes très anxieuses.

 

  • La découverte de la plasticité du cerveau c’est-à-dire sa capacité de changer sa stucture et sa fonction en réponse à l’expérience. Cette découverte a permis de développer des traitements visant à diminuer l’anxiété comme par exemple le thérapies cognitivo-comportementales qui visent à restructurer les schémas des
    pensées négatives.

 

 

 

Inscription au Séminaire Intuition et Neurosciences – 13 octobre 2023 – Paris

Inscription au Séminaire Intuition et Neurosciences – 13 octobre 2023 – Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’où vient l’intuition? D’où vient l’expression avoir du flair? Que disent les neurosciences sur ce sujet?

Venez échanger avec nous entre pairs de la neuro-diversité, et utiliser ce moment pour échanger sur vos expériences, votre vécu, tout en apprenant des choses dans un cadre ludique et bienveillant!

Tarif: 200 € (repas de midi non compris) – 10% de remise si vous êtes en bilan de compétences avec Variations RH

RDV à Paris, 17 rue Pastourelle, 75 003, le 13 octobre. Inscrivez-vous plus bas, ou simplement posez nous les questions qui vous trottent dans la tête!

A bientôt,

Sophie et Delphine.

 

Les inscriptions, c’est par ici! (ou les questions 🙂 )

Un échange sans aucun engagement! Par mail, SMS, Visio ou autre, à vous de choisir votre mode de communication le plus confortable, il suffit de nous le préciser.

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Anxiété et Neurosciences, partie I: l’anxiété…

Anxiété et Neurosciences, partie I: l’anxiété…

Généralités

On observe que les troubles anxieux sont très fréquents. Il semble que cela touche 30% de la population américaine selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Ces troubles d’anxiété apparaitraient dès l’âge de 11 ans.

Le rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS) de 2007, cela touche la vie entière de 21% de la population en générale de 18 à 65 ans. 

Les troubles anxieux favorisent les risque de dépression, ainsi que certaine conduite comme le tabagisme, l’alcoolisme, la sédentarité…

La prise en charge des troubles anxieux généralisées repose sur 2 types de moyens thérapeutiques :

  •  Traitements psychothérapiques (thérapie cognitives ou comportementales, les thérapies « self help », la psychothérapie analytique.
  • Les traitements médicamenteux (pharmacologiques)

 

 

 

Observations

Quelques explications

On peut observer que l’anxiété se traduit par un état psychologique et physiologique caractérisé par des composants somatiques, émotionnels, cognitif et comportementaux.

En présence ou en absence de stress, on peut observer que l’anxiété peut créer des sentiments envahissants de peur, d’inquiétude et de crainte.

On peut parler d’une réaction normale face à une situation stressant. C’est lorsque la réaction apparait comme exagérée par rapport à la situation que l’on peut parler de de trouble de l’anxiété.

Il appartient au praticien de mesurer si l’intensité de la réaction est naturelle ou pathologique. Ce qui est important, c’est de vérifier si ce trouble disparait lorsque la situation redevient normale ou si il perdure sans raison installant un état de détresse permanent chez la personne concernée.

La personne se trouve en situation de dysfonctionnement quotidien ce qui se traduit par des états complètement inadaptés aux situation est surtout objet de grande souffrance.

 

 

 

 

 

Différence entre état anxieux et état de peur

Ainsi on peut observer chez certains un état d’anxiété sans raison ou stimuli particulier, ou en tout cas dont on arrive pas à identifier le stimuli d’origine.

A ne pas confondre avec la peur qui est une réponse émotionnelle aux menaces perçues. La peur se caractérise par des comportements spécifiques de la fuite et de l’évitement.

A la différence de l’anxiété qui correspond aux perceptions de situations incontrôlable et inévitables.

On peut aussi définir la différence entre l’état d’anxiété et l’état de peur par danger futur et danger présent. Dans l’anxiété, c’est comme si la personne attendait en permanence des réponses négatives.

 

Observation des manifestations physiques

–       anxiété : palpitations du cœur, faiblesse musculaires, tension, fatigue, nausée, douleur thoracique, dyspnée, douleurs abdominales, maux de tête,

–        la peur, la pression artérielle et le rythme cardiaque augmentent, la sueur, le flux sanguin augmente, les fonctions des systèmes immunitaire et digestif.

–       En commun on peut observer une pâleur de la peau, de la transpiration, des tremblements la dilatation des pupilles.

–       Cas particulier : les peurs paniques qui ne touchent pas forcément les personnes souffrant d’anxiété chroniques, on observe des symptômes communs de la peur. Les peurs paniques sont souvent irrationnels et arrivent sans signes précurseurs mais la perception du danger est réelle. La personne peut se sentir comme si elle allait mourir ou s’exposant à un danger.

Observation des manifestations émotionnelles

Les manifestations émotionnelles concernent également es effets émotionnels les sentiments d’appréhension ou de menace.

Cela se traduit par  des troubles de la concentration, de l’attention, de la nervosité, une anticipation au pire, une irritabilité, une agitation, un sentiment de malaises, des cauchemars ou des mauvais rêves, une obsession de sensation, un sentiment de peur.

Cela peut aller jusqu’à des pensées de dangers suspectés telles que la peur de mourir.