Bilan d’Orientation TSA : Éclairez Votre Chemin

Bilan d’Orientation TSA : Éclairez Votre Chemin

en effetBienvenue sur cette page dédiée au bilan d’orientation pour une personne TSA.
J’aimerais vous expliquer ici pourquoi Variations RH est un cabinet d’accompagnement où chaque personne, en particulier celles touchées par le TSA (Trouble du Spectre de l’Autisme), est soutenue de manière individualisée.En tant que professionnelles expérimentées dans l’accompagnement des personnes autistes, nous vous proposons un Bilan d’orientation TSA conçu pour aider les jeunes TSA à trouver leur voie professionnelle. Découvrez comment cette approche innovante peut illuminer votre chemin vers un avenir prometteur.

Les Fondements du Bilan d’Orientation TSA :

Expertise et Qualifications : Pourquoi sommes-nous qualifiées pour comprendre les besoins spécifiques des personnes TSA?

Sophie Barbet-Massin a une grande expérience en matière de recrutement, de développement personnel et de bilans de compétences, et la méthode qu’elle a mise au point, mêlant Jung et les Neurosciences, se révèle être particulièrement intéressante pour ces profils. C’est de façon très naturelle qu’elle s’est spécialisée au fil des ans en accompagnant plusieurs personnes autistes ou avec d’autres TND.

Delphine Hanser est une personne autiste elle-même, diagnostiquée sur le tard, qui a appris à comprendre ses modes de fonctionnements, et reconsidérer toute sa vie à l’aune de ce qu’elle a découvert sur elle à la fin d’un parcours du combattant pour être diagnostiquée, en tant que femme autiste, porteuses également d’autres TND.
Son expérience dans le programme Atypie-Friendly et sa formation universitaire lui donnent accès à de nombreuses formations et ressources.

Notre engagement envers l’excellence garantit des interventions de haute qualité, adaptées à chaque individu.

Approche Fondée sur des Preuves :

Notre méthode s’appuie sur des recherches scientifiques et des pratiques éprouvées dans le monde du développement personnel. Nous l’adaptons au mode de fonctionnement singulier des personnes autistes. Il n’est en effet pas possible d’adapter des raisonnements classiques aux personnes TSA.

Chaque étape du bilan est soigneusement planifiée pour maximiser vos forces et aborder les défis de manière efficace.

Les Avantages du Bilan d’Orientation Personnalisé :

Prise en Compte des Sensibilités Sensorielles :

Votre confort est notre priorité. Lors de nos rencontres, nous vous encourageons à venir comme vous êtes, en respectant vos besoins sensoriels. Ensemble, nous créons un environnement propice à votre épanouissement.

Transparence et Prédictibilité :

Nous nous engageons à rendre chaque étape du bilan claire et transparente. Vous saurez toujours à quoi vous attendre, ce qui favorise un sentiment de sécurité et de confiance dans le processus.

Autodétermination et Autonomie

Notre objectif est de vous aider à développer votre autonomie professionnelle. Nous vous guidons tout au long du processus et vous encourageons à prendre les décisions qui vous conviennent le mieux.

Accueillez Votre Unicité :

Peu importe vos différences, elles sont célébrées et valorisées ici. Ensemble, nous explorerons vos talents uniques et trouverons des opportunités qui correspondent à vos intérêts et à vos objectifs professionnels. 

 

Contactez-nous dès aujourd’hui pour planifier votre Bilan d’Orientation TSA et ouvrir la porte à de nouvelles opportunités passionnantes.

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Quel est le meilleur moment pour enclencher un bilan d’orientation et/ou un accompagnement en vue de Parcours Sup?

Ça dépend des besoins et ça dépend de l’âge du jeune à qui le bilan va être consacré, évidemment. En tout cas, cela s’anticipe, en terme de disponibilités (mentale, temps, financière).

📣 Cependant, si on est dans une optique Parcours Sup, je vous dirai que le meilleur moment c’est… maintenant 📍 pour l’année prochaine déjà, ou plutôt avoir terminé avant la rentrée, ce qui laisse un peu de temps.

Le combo gagnant c’est d’arriver lancé à la rentrée de Terminale, et d’avoir pu digérer le bilan pendant l’été. 🏵

S’il y a un besoin de soutien, il ne faut pas hésiter non plus, car si le bilan s’est bien passé, que le courant est passé et que le jeune en a besoin (le jeune, pas les parents, on vous voit ^^ ), une heure ou deux à chaque vacances jusqu’à l’accouchement des vœux et dossier Parcours Sup est extrêmement bénéfique.

Il y a certes un coût, mais il est à mettre en regard avec le coût d’une année à refaire, ou d’un changement de cursus.

Pour un jeune étudiant qui a fait une ou deux années d’études, c’est sensiblement pareil, il vaut mieux éviter le rush du bilan terminé pile quand les vœux démarrent.

Il est possible bien sûr de faire un bilan en fin de troisième, ou avant les vœux pour les options de seconde, mais la pression est assez différente et le bilan sera abordé différemment. Je propose dans ces cas là mon bilan SAV 🎁 en année de première pour se remettre en selle !

Pour en savoir plus :
–         Les bilans d’orientation : https://lnkd.in/eTCsSMEK
–         L’esprit des bilans : https://lnkd.in/etGhZMQT

Publié originalement sur Linked In.

Delphine

 

 

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Journal de Bord d’une Étudiante Multi-Récidiviste – 3 – Clap de pause n’est pas Clap de fin

Une décision…

 

J’en ai parlé sur Linked In d’abord, car il était très important pour moi d’acter rapidement cette pause dans mes études, car j’étais à ce moment là sur une ligne de crête, où je pouvais encore basculer du côté obscur : m’entêter contre moi-même et m’enterrer sous des semaines de révision, au détriment de ma vie.

Il était nécessaire de mettre un gros frein au risque de me perdre. Et puis le recul était de mise : j’ai un boulot de salariée fantastique, une activité d’indépendante à lancer, un diplôme de Master 2 en informatique décisionnelle, il n’était nul besoin pour moi d’obtenir ce diplôme. En tout cas pas maintenant.​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

…pas évidente

Cette décision est loin d’être facile, elle entraîne dans un premier temps de l’auto-flagellation, de la culpabilité, de la honte, et certainement pas de l’auto-congratulation d’avoir stoppé « avant », surtout si je l’annonce en ligne, après avoir mis en avant cette reprise d’étude.

Et franchement, peu importe, quelques semaines après, je sais que j’ai pris la bonne décision, le printemps n’annonce pas un emballement que dans le jardin et la forêt, mais également au travail (des appels à projets, des nouveautés, de nouvelles ambitions) et dans la vie perso (je n’apprendrai à personne ce que fait l’effet d’un soleil radieux, d’une terrasse et d’une nature qui explose 😉 )

Je parlais la dernière fois du doute, et bien…je doute moins, c’est indéniable, en tout cas par sur ce sujet là. J’aurai aimé pouvoir continuer d’apprendre, mais ce n’est pas comme ça que ça va se passer. Je dois assimiler déjà ce que j’ai appris, continuer de moi-même, et peut-être ensuite valider ces connaissances.

 

 

 

Dés-invisibiliser le handicap

Comment également parler de cet arrêt peut-être provisoire de mes études, sans mentionner ma situation de handicap. Elle n’est pas taboue, le fait est que je suis en situation de handicap, handicap invisible qui plus est. Je ressens le besoin de revenir sur cette notion de handicap *invisible*, mais plus tard.

Pour obtenir un bac + 5, j’ai mis 8 années. Les difficultés que je rencontre maintenant, notamment en terme de régulation, ne sont pas étrangères à celles que j’ai rencontré pendant mes études « initiales ».

Je me souviens très très souvent de cette prof de prépa qui me regarde, les poings sur les hanches et qui me dit : « Delphine, ça devrait marcher, mais ça ne marche pas, et je ne comprends pas pourquoi. ». (Madame Camez, je vous salue, j’aurai du essayer de comprendre à l’époque et creuser cette intuition 😊 )

Oui effectivement, et j’ai mis 20 ans à le comprendre, pourquoi ça n’a pas marché, et même si je comprends maintenant ce qui se passe, ça ne m’a pas empêché d’être en difficulté. Et ça ne m’a pas empêché de redémarrer les études sans demander le moindre aménagement.

C’est pourquoi une reprise d’étude de ma part, en L2 psycho à Jean Jaurès (ou ailleurs) ne se fera pas sans un accompagnement du service handicap :

  • Pour obtenir un tiers temps: j’ai largement sous-estimé mes difficultés à l’écriture, mon hypertonie, mes difficultés praxiques. Un QCM, c’était réglé en 10 minutes, par contre j’ai failli ne pas pouvoir aller jusqu’au bout d’un devoir de rédaction d’une heure et demie car je n’arrivais plus à écrire.
  • Pour obtenir de l’aide sur la gestion des contenus implicites dans les examens : entre la détresse engendrée post-exam par une consigne non écrite donnée à l’oral, et les minutes perdues à essayer de déconstruire les phrases grammaticalement pour d’abord être sûre de leur sens littéral, et ensuite passer en revue les usages pour essayer de comprendre ce que le prof attend de moi, j’aurai pu m’éviter du tracas. (Ce point est difficile, mais en tant que membre de l’équipe nationale chez Aspie-Friendly, je peux vous dire qu’il est dans l’esprit de nombreux professionnels et qu’on va s’y employer)
  • Pour me faire aider à échelonner mes UEs sur plusieurs années : mon TDAH me rend la gestion régulière d’un effort extrêmement compliquée et j’ai besoin d’un étayage pour m’obliger à ralentir, m’aider à gérer mon énergie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi j’en parle ?

Pour moi

Il y a 20 ans, j’étais plus jeune, je compensais plus facilement, sans savoir. Maintenant je sais, et :

  • Je compense moins bien
  • Je n’ai pas envie de compenser quelque chose qui pourrait être adapté
  • Il y a aussi un côté militant : ras le bol de se taire, et de faire « normal » dans un monde où je me retrouve en difficulté devant de nombreuses choses sensées être faciles, normales, abordables, innées, aisées, choisissez l’adjectif qui va bien.

Pour les autres

  • Il est important de comprendre que ce n’est pas parce qu’on peut compenser, qu’on doit compenser tout le temps. Il nous faudra toujours compenser de toute façon, c’est notre croix, permanente, mais justement, demandons du « confort » quand c’est possible. Confort n’est même pas le bon mot, je veux juste dire « arrêter de souffrir pour se mettre au niveau que la société attend de nous »
  • Je pense aux jeunes, et parmi eux mes enfants, et je le vois de mes yeux vus : tout l’effort qu’ils ne mettent pas à « compenser », ils peuvent l’investir ailleurs : leurs apprentissages, leurs remédiations, leurs savoirs (être et faire)…

Pour vous

  • C’est un réel leitmotiv : une société plus inclusive sera profitable pour tous. Si un environnement devient plus agréable pour une minorité aux besoins plus exigeants, alors c’est la majorité qui en profitera.

 

 

Delphine H. 

Peggy

Delphine est très professionnelle, à l’écoute, consciencieuse, avec une grande capacité d’analyse. Elle est d’un grand soutien pour notre fille. Nous sommes ravis d’avoir croisé son chemin.

Nehuan

Delphine est une personne qui est à la fois calme, à l’écoute, tranquille, rassurante mais aussi motivante et est capable de donner de bon conseil. C’est une personne gentille et agréable. Elle m’a beaucoup aidé quand j’en ai eu besoin.