Emergenetics – Chapitre 2 – La Genèse

Comment et par qui a été élaboré le questionnaire Emergenetics? Il est toujours intéressant d’en savoir plus sur les questionnaires que l’on passe, allons-y!

 

 

 

Geil Browning

La méthode Emergenetics est l’œuvre de Geil Browning, américaine. C’est un questionnaire récent (1991) fondé sur l’éducation, la psychologie et l’apport des neurosciences. 
Cette approche n’est pas contradictoire avec la typologie jungienne. Elle apporte un regard différent et complémentaire.

Modèle innovant qui dissocie les comportements (ce que nous donnons à voir) et les modes de pensées (ce que nous ne donnons pas forcément, invisible).
Les résultats sont présentés en centiles et permettent de nous situer les uns par rapport aux autres. Une forme  très visuelle et accessible des résultats facilite le questionnement entre le consultant et l’accompagné.

Cette approche est fortement utilisée à l’étranger, Etats-Unis, Canada, Australie, Asie. Elle commence une bonne percée en Europe et en France depuis 2016.

En vrai précurseur. Variations RH utilise Emergenetics depuis 2016. L’approfondissement de la compréhension de ce nouveau modèle, Variations RH a mis au point une approche personnelle, complètement innovante sans en trahir ses fondements.

Cette approche permet d’aller encore plus loin dans la compréhension grâce à une articulation particulière avec la typologie jungienne. Il s’agit de la méthode Variations RH.

 

 

 

 

 

 

 

 

Fondement de La théorie d’Emergenetics

​La façon dont nous préférons penser et nous comporter émerge de nos expériences de vie et de nos traits génétiques : origine du nom « Emerge + Genetics ».

Dans les années 80, Geil Browning est éducatrice et veut améliorer ses relations avec ses patients, et les aider à mieux vivre ensemble.
Elle se lance dans une recherche pour trouver des solutions et fait deux rencontres très importantes, le docteur Wendell Williams et Roger Sperry (prix Nobel de médecineen 81)  Elle va travailler avec le docteur Wendell Williams psychologue social à la recherche d’outils psychométrique valide pour les adultes et s’intéresser aux neurosciences.

Le modèle qu’elle va mettre au point est enraciné dans la recherche sur le cerveau divisé de Roger Sperry qui dans les années 1970 a démystifié les concepts de cerveau gauche et de cerveau droit en utilisant la latéralisation des ondes à travers les lobes et l’a appliqué au domaine de la psychologie de l’éducation (Sperry, 1982).
Sperry croit que la génétique, les expériences de vie, les traits de personnalité et l’environnement jouent un rôle dans l’identité d’une personne en tant qu’adulte.

En s’appuyant sur tous ces savoirs, Geil Browning cherche un moyen de mesurer les attributs de la pensée et du comportement séparément pour donner un regard plus précis et nuancé sur la façon dont une personne aborde son monde.

Elle arrive à 7 attributs définis après une longue recherche et de profondes réflexions. Ils se répartissent entre les modes de pensée : Analytique, Structurel, Social et Conceptuel et les modes de comportements : Expressivité, Assertivité et Flexibilité.

La vision de Geil Browing est qu’il est essentiel que chacun ait une conscience de soi en comprenant ses propres forces, ce qu’il apporte dans un groupe et de comprendre les autres.

Avec Emergenetics, elle veut créer un langage commun au sein de ses étudiants, d’une équipe, d’une famille…grâce auquel on se comprend et on communique mieux cela facilitant le travail ensemble. 

Quelques caractéristiques

Un outil simple mais pas simpliste.
Sa force est de traduire avec précision la façon dont chacun aborde le monde grâce à la dissociation des modes de pensées et de comportements.
Les personnes ne sont pas classées dans une catégorie mais se situent les unes par rapport aux autres sur un spectre allant de 1 à cent. Le vocabulaire employé est très important. Dans la façon d’exprimer les résultats.
Par exemple, on ne dit pas qu’une personne est très expressive (tout le monde est expressif à sa façon), mais on parle du degré avec lequel elle va exprimer son expressivité. Cela permet également de sortir de certains jugements hâtifs.
Par exemple une personne qui a une préférence pour la pensée structurelle, cela ne veut pas dire qu’elle va forcément se situer en bas sur le spectre de la flexibilité.

Emergenetics se concentre sur les préférences et sa philosophie est d’utiliser ses forces.

Il n’y a pas de bon et de mauvais profil. Il y a des brillances intégrées dans chaque profil, l’essentiel est la conscience de soi.

Le modèle Emergenetics a à cœur de ne pas perde sa fiabilité. Des recherches sont menées et une réactualisation tous les deux ans. 

 

 

 

 

 

Sophie

MBTI – Chapitre 4 – Approfondissons!

Maintenant qu’on a posé l’histoire, parlons un peu plus en détail des résultats que peut donner le questionnaire en lui même, basé sur les Types. De quoi s’agit il? A quoi ça sert? ça se présente comment?

 

 

 

Notion de Préférence

2 exercices pour mieux comprendre cette notion

  1. Prenez une feuille de papier et écrivez sans vous poser de question : le soleil brille. Ecrivez maintenant la même phrase avec la main que vous n’avez pas utilisée spontanément.
  1. Croisez vos mains spontanément. Ensuite, recommencez en inversant la main du dessus et la main du dessous.

Quelles sont vos impressions ? facile ? Difficile ? bizarre ? faisable ? impossible ? Nouveau ? Fatiguant ? pas agréable ? amusant ? etc…

Le plus important est de comprendre que tous nous avons accès à toutes les préférences mais si certaines sont accessibles naturellement sans se poser de questions d’autres sont plus difficiles et demande un effort.

 

 

 

Le Type Psychologique Correspond à la Combinaison de Préférences

Un type psychologique est le résultat de 4 préférence entre E/I (Extraversion/Introversion), S/N(Sensation/Intuition), T/F(Pensée /Sentiment), J/P (jugement/Perception)

La combinaison des 8 préférences permet de définir 16  types psychologiques.

ISTJ             ISFJ INFJ INTJ
ISTP            ISFP             INFP        INFP       
ESTP           ESFP            ENFP       ENTP
ESTJ            ESFJ             ESFJ             ENTJ

 

 

 

 

Le Type Psychologique, un moyen pour mieux se Connaître
Notions de Moi, Soi, Individuation

 

 

Reconnaitre son ADN de base c’est se reconnaitre dans l’un des 16 portraits types.

Mais il ne s’agit en aucun cas de s’enfermer dans une catégorie, de se mettre une étiquette et de réduire chacun à une case.

Il s’agit de connaitre ses bases/ses racines à partir desquelles nous allons découvrir le monde et nous y adapter.

Dit autrement et de façon imagée, c’est comme si il était mis à notre disposition un instrument de musique que nous avions à découvrir et apprendre à nous en servir : révéler les différentes cordes/touches en sachant que certaines sonnent naturellement justes et fortes et d’autres sont spontanément plus grinçantes et délicates. Il s’agit de se familiariser avec l’ensemble, l’harmoniser et apprendre à le faire vibrer de façon adaptée face aux situations rencontrées. Sans jamais perdre de vue que certains accords sont plus faciles nous donnent toute notre énergie, notre force.

Cette métaphore de l’instrument montre qu’il s’agit d’un véritable chemin de connaissance et d’apprivoisement du MOI et du SOI qui mène à ce que Jung appelle l’INDIVIDUATION, ce chemin d’aller de nos préférences naturelles, véritables forces qui nous donnent toute notre énergie vers nos non-préférences: ce qui nous demande plus d’efforts et nous fatigue. Ce mouvement qui nous met en dynamique est nécessaire pour faire face aux adaptations permanentes que la vie nous demande.

Alors que nos préférences se logent dans notre conscient, nos non-préférences habitent notre inconscient appelé aussi ombre.

Le SOI de Jung est L’ensemble de notre moi conscient et de notre inconscient. Le Soi est notre intégralité (ou entièreté chez les Belges).
Nous comprenons notre intégralité, notre Soi, grâce à la prise de conscience du rôle de notre conscient et de notre inconscient. Nous n’avons jamais fini de nous découvrir!

Il s’agit avant tout de comprendre qu’à partir d’un patrimoine que j’appelle « ADN » reçu au tout début de la vie, nous nous développons naturellement. Nous utilisons spontanément nos préférences reçues (sous réserve de contrariétés) et essayons de nous adapter comme nous le pouvons aux situations variées que nous rencontrons.

Ainsi, nous nous révélons en apprenant à utiliser toutes les cordes de l’instrument reçu.

Si ce développement se fait naturellement, parfois, les obstacles, embûches, détours rencontrés finissent par nous embrouiller et nous nous perdons.
Parfois se faire aider pour retrouver la clarté peut-être très utile et éviter de nombreux faux pas. N’hésitez pas à appeler Variations RH, 06 13 02 07 30 

Nous sommes tous invités à partir à la connaissance de nous-même. Toute notre vie, nous nous questionnons.
Nous sommes tous invités à trouver notre bonne place qui tienne compte de qui nous sommes et nos besoins.
Tous ensemble nous participons à un magnifique orchestre dans lequel une place nous attend.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi se connaître?

Se connaitre c’est comprendre ce qui est facile et aisé pour nous et accepter que certaines choses sont plus compliquées, plus difficiles.

Se connaitre c’est accepter que l’on ne peut pas être bon partout.

Se connaitre c’est accepter d’être soi-même et de ne pas chercher à être quelqu’un d’autre.

Se connaitre c’est s’aimer tel que l’on est et savoir faire jouer ses harmonies de façon juste.

Se connaître c’est accepter qu’il faut de tout pour faire un monde, et que l’on a besoin de chacun différent.

Si l’apprentissage de la connaissance de soi est un véritable chemin d’humilité (S’accepter tel que l’on est, faire le deuil de ce que l’on aimerait être mais que l’on n’est pas, comprendre que l’on a des limites),

L’apprentissage de la connaissance de soi est un véritable chemin qui permet de retrouver estime de soi, confiance en soi, de sortir du jugement et des a priori que l’on a sur les autres grâce à une meilleure compréhension de l’autre différent de nous.

En se connaissant mieux, on découvre que tout le monde ne voit pas les choses de la même façon.

L’apprentissage de la connaissance de soi permet de sortir de la surpuissance, de ce besoin de tout maitriser, de tout vouloir faire.

L’apprentissage de soi permet de comprendre que l’on a besoin des autres. Et mieux comprendre ce que veut dire être complémentaire.

Allez vers soi est un vrai chemin de libération. Désencombrés de tout ce qui nous pollue à cause d’une vision embrouillée, nous avançons bien éclairé en toute liberté osant être nous-même, ouverts à l’autre différent sans jugement.

 

Sophie

C’est de Saison: Parcours Sup et Bilan d’Orientation (lycéens, étudiants, collégiens)

Cet article s’inspire de l’actualité, et donne quelques notions clés de pourquoi Variations RH fait des bilans d’orientation, ce qu’ils peuvent apporter, et pour quel public. Je ne traite pas ici des collégiens, une population moins prioritaire, dont les bilans sont possibles, mais dans des cas particuliers. Contactez-nous si vous souhaitez en savoir plus!

 

Parcours Sup

Parcours Sup va ouvrir la possibilité de renseigner ses souhaits dès l’orientation dès le 18 janvier 2023 et ce jusqu’au 9 mars 2023 inclus. Le calendrier se trouve ici.

Quasiment deux mois qui peuvent se révéler intenses tant l’environnement est riche d’informations à fournir, qui sont souvent un peu cachées dans le formulaire, et qu’il faut arriver à mettre en valeur, car si les résultats scolaires comptent, ils ne suffisent pas toujours, et toute expérience supplémentaire peut être utile : sport, activité associative, bénévolat, expériences professionnelles…

 

 

 

Le bilan d’orientation pour les lycéens

Dans un objectif de se préparer à remplir ses vœux dans Parcours Sup, le bilan d’orientation que nous proposons vous permettra d’être plus serein avant l’épreuve, et je m’adresse peut-être ici plus aux parents qu’aux lycéens.

Le bilan, outre de travailler l’orientation, permet aussi souvent de renouer le dialogue parents/enfants, en introduisant une personne neutre dans la relation qui peut jouer un rôle de médiation pendant une période qui peut s’avérer tendue.

Pour les parents, c’est l’occasion de prendre le temps de parler de son enfant, de lui offrir un espace « à lui » et une façon de prendre soin de lui. C’est avoir une info, par un tiers, de l’état où se trouve son enfant et d’en apprendre plus sur ses préférences, ses goûts…

Pour les enfants, c’est souvent un moment où une personne encore inconnue quelques heures avant va pouvoir leur faire des retours factuels, objectifs, en insistant sur les compétences et les aptitudes. Le jeune a souvent conscience de ses capacités, mais il n’ose pas toujours aller jusqu’au bout de lui-même ; il est également influencé par son éducation ou bien la pression sociale.

Surtout, le bilan, c’est un moment pour le jeune, pour lui donner des ailes et lui apprendre à veiller sur le trésor qu’il recèle en lui…

La formulation pourrait sembler niaise, ou candide… mais le regard qui s’illumine de la jeune personne que j’ai en face de moi quand je lui parle de lui « en adulte » et que je lui dis sincèrement que je crois en lui, est une des plus belles raisons pour faire des bilans !

 

 

 

 

Le bilan d’orientation pour étudiants en galère

Ce bilan est également tout à fait approprié pour les étudiants qui peinent à trouver leur voie après deux ou trois (ou plus, ou des années de petits boulots) premières années à errer un peu dans l’enseignement supérieur. Depuis que j’ai entendu cette phrase dans une conférence, je la redis souvent tellement je l’ai trouvé frappante : c’est la réussite qui précède la motivation et pas comme on pourrait le penser la motivation qui précède la réussite. On comprend bien dans ces cas là, l’impact terrible que peuvent avoir des faux départs dans l’orientation, qui peuvent donner l’effet d’autant d’échecs.

Non, ces problèmes d’orientation ne sont pas des échecs !
On rencontre par exemple très souvent des personnes dont les préférences vont vers l’aide à la personne et au soutien, dans des orientations très individualistes, compétitives, parce que c’est la formation qui d’après la croyance populaire embauche ou « fait bien », ou flatte les « matheux ». C’est caricatural, et dépendant du profil global de la personne, mais comment imaginer mettre en réussite une personne orientée principalement vers les autres dans un système où le chacun pour soir est valorisé ?

Le bilan d’orientation dans ces cas là peut être utile pour se remettre en selle, reprendre confiance, se retrouver et sortir des croyances initiales.

 

 

Le bilan d’orientation pour jeune atypique ?

Est-ce que le bilan d’orientation pour une personne atypique est atypique ? Pas vraiment, il est juste plus inclusif, comme on aimerait que ce soit le cas plus souvent…

Il s’agit ici comme c’est décrit dans notre approche de la neuro-diversité, de ne pas obliger la personne à se justifier sans cesse et de lui permettre d’être elle-même dans la relation.
Pas de caméra en visio ? Ce n’est pas un problème ! Adapter le programme à son niveau d’attention ? Prendre en compte la fatigabilité ? Comprendre qu’il faut baisser le volume, etc etc, oui oui oui !

Le bilan sera le même que pour une personne « neuro-typique » ou « normo-pensante », au même titre d’ailleurs qu’une personne sans TND aura le droit d’avoir ses adaptations aussi 😉

Au-delà de la forme, notre approche de la neuro-diversité réside également dans la connaissance des sujets liés aux TND (Trouble du Neuro développement) et aux Haut-Potentiels (HP, HPI, Zèbres etc…) même s’il y a débat à les faire apparaître aux côté de la neuro-diversité (ouille, sujet houleux 😉 ), des adaptations possibles dans l’enseignement supérieur, des ressources disponibles et des processus liés aux diagnostics ou prise en charge.
Le handicap invisible est encore trop peu connu et pris en charge dans le monde de l’enseignement et des entreprises et nous pouvons aussi jouer le rôle de médiateurs ou d’accompagnateurs dans le parcours de l’étudiant en difficulté.

Pourquoi des bilans au fait ?

Pour finir, le bilan d’orientation tel que nous le pensons chez Variations RH…c’est surtout le bilan d’orientation tel qu’on ne le veut plus…. Au cours de la maturation dans mon changement professionnel, j’ai du, pendant un bilan de compétences avec Sophie Barbet-Massin, faire le point sur mon parcours de vie. Cet exercice, qui permet de détricoter un peu les fils de nos vies, couplé avec beaucoup de travail sur moi-même, a fait rejaillir à la surface quelques moments difficiles, surtout à la lumière de mon parcours, et finalement extrêmement violents…

Au lycée, la conseillère d’orientation avec qui j’avais pris rendez-vous, car j’hésitais entre deux orientations m’a reçue en jetant un œil sur mes bulletins et m’a dit :

  • Pourquoi vous venez me voir ? Je n’ai rien à vous dire !

Ah ! Non ! C’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…

Edmond Rostand

C’est toujours cette tirade de Cyrano qui me vient à l’esprit quand je repense à cette entrevue de même pas 10 minutes avec cette dame dans le CDI de mon grand et beau lycée…

  • Orientation 1 ? oui, vous pouvez !
  • Orientation 2 ? Oui vous pouvez…

Puis, suite à un arrêt tonitruant en première année d’école d’ingénieurs après 3 ans de maths sup/maths spé, toujours dans mon grand et beau lycée, j’ai cette fois-ci eu envie d’aller au service d’orientation de l’université que je ciblais, l’entrée en matière a été pour le moins directe…

  • Mais vous êtes folle non ? Moi je ne ferai pas ça !!

Je vous passe les réactions à mon parcours dans l’entreprise, une autre fois, sur un autre billet peut-être ? Ne jamais trop abuser des bonnes choses ^^

En repensant à tout ça, j’ai finalement, en mettant au point ces bilans avec Sophie, voulu offrir le bilan que j’aurais aimé avoir quand j’en aurai eu besoin.

Et vous ? des expériences « étranges » avec des conseillers d’orientation ?

Les bilans se font de préférence en distanciel, le présentiel est possible dans certaines circonstances géographiques (sur Paris pour Sophie et entre Toulouse et Montauban pour moi – Delphine –  à domicile, je regarde au cas par cas.)

 

Delphine H. 

 

 

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Emergenetics – Chapitre 1 – Les Origines

Emergenetics est un questionnaire de personnalité mis au point dans les années 1980 aux Etats-Unis Il est construit à partir de l’apport des Neurosciences + L’Education + la Psychologie.

 

 

Apport des Neurosciences

Les Neurosciences ont émergé dans les années 60-70, science du cerveau et du système nerveux humain. Leurs objectifs sont médicaux mais tentent aussi de comprendre les mécanismes de l’intelligence humaine et le rôle important des émotions dans le comportement humain

C’est une science extraordinaire qui fédère des métiers différents, neurologues, psychologues, neuropsychiatres, biologistes, mathématiciens, physiciens…

Ces nouvelles connaissances sont importantes pour les relations humaines, le management, l’accompagnement et le coaching.

Le discours fondé sur des convictions passe à un discours appuyé sur des preuves scientifiques.

Les neurosciences nous confirment que chacun est toujours en adaptation à un contexte, que les réactions émotionnelles sont propres à chacun, les façons de voir le monde également. Les neurosciences invitent à développer ses forces et à savoir miser sur la complémentarité de l’autre.

 

 

 

 

 

 

 

L’apport des neurosciences confirme ce que l’on pensait intuitivement:

  • La plasticité du cerveau
  • L’impact des émotions
  • Chacun a ses forces propres
  • Développer en premier ses forces
  • On peut stimuler son cerveau par ses sens
  • Place très importante du corps

MBTI – Chapitre 2 – Suite et Fin

L’histoire du MBTI, suite et fin. Pour la première partie du chapitre, voir ici.

 

 

La Critique

Même si le MBTI jouit d’une notoriété évidente, il fait l’objet de nombreuses critiques. En effet, il s’attire pourtant régulièrement les foudres de la communauté scientifique. Malgré tout, son succès ne se dément pas.

Nous pouvons dire qu’aucun questionnaire de personnalité n’est capable de complètement déterminer le profil d’une personne. Seul chacun de nous peut savoir et décider en conscience et en humilité. En revanche être aidé d’ un outil permet à chacun, en connaissance de ses limites d’avoir une réflexion à lui-même, à ses rapports aux autres, à comprendre son évolution et ses changements.
De nombreux psychologues, malgré leurs études approfondies, sont heureux de découvrir l’apport de ce type d’outil. Si Freud est très connu en France, Jung est le grand oublié. Frédéric Lenoir vient de le remettre à l’honneur avec son livre « Jung, le Voyage vers Soi ».

Il faut savoir que Le MBTI n’est pas un test et qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais profil. N’importe quel profil peut correspondre à n’importe quelle fonction en entreprise.» Il s’agit pour les utilisateurs de cerner leurs «zones de confort et d’effort», c’est-à-dire les situations dans lesquelles ils seront à l’aise et celles dans lesquelles ils seront tendus. «C’est un outil de positionnement, » explique Charles-Henri Besseyre des Horts, professeur en management des ressources humaines à HEC.
Il n’y a pas de lien rigide entre le profil MBTI et le type d’emploi que l’on occupe même s’il existe des adéquations, le contexte et l’environnement sont aussi à prendre en compte et sont tout aussi importants.

 

 

Deux autres questionnaires ont été développé plus tarde s’appuyant sur le MBTI et Jung. Ils sont tout aussi valables, reconnus et pertinents, le GOLDEN et le CCTI.

Le GOLDEN®

Le questionnaire GOLDEN® a été créé par John P. Goden en 1980.
La richesse du GOLDEN® réside dans la double approche de la personnalité en termes de types psychologiques (quatre grandes dimensions issues de la théorie jungienne) et de traits de personnalité (issus des travaux d’Eysenck, Allport et de la théorie des Big Five).

Chacune des quatre dimensions se décline en sous-échelles permettant d’affiner la réflexion de la personne sur elle-même. L’innovation du GOLDEN® vient d’une cinquième dimension, qui renseigne sur la stabilité émotionnelle de la personne et sur ses modes de réaction au stress et à l’anxiété.
Apprécier le degré d’anxiété ou d’inquiétude constitue un élément déterminant dans la connaissance de soi et l’orientation de ses choix de vie.

Le CCTI (utilisé par Variations RH)

Questionnaire aussi baptisé Intelligence de Soi. Son nom correspond à celui de ses créateurs : Indicateur Typologique Cauvin Cailloux. Pierre Cauvin et Geneviève Cailloux sont à l’origine de l’introduction en France du MBTI.  Ils en ont eu l’idée en s’appuyant sur leurs 20 ans d’expérience et de pratique, ainsi que souci d’aller encore plus loin. Ce questionnaire est allégé en question (44) et tout aussi valide.

Ils sont récompensés en 2011 à San Francisco par le prix de l’Association internationale des Types Psychologiques.

Leur objectif est d’offrir un chemin vers l’autonomie, la performance et le bien-être. Leur approche, qu’ils nomment l’intelligence de soi offre une grille de lecture de notre fonctionnement cognitif et émotionnel à même d’élever notre niveau de conscience et de promouvoir la diversité cognitive.
Cette approche permet d’appréhender le profil typologique de chacun tout en invitant à une démarche de développement personnel à partir de la dynamique des fonctions psychiques de Jung et le Dialogue Intérieur de Hal et Sidra Stone : en expérimentant nos différentes facettes, nous prenons conscience de notre fonctionnement personnel dans toute sa complexité et sa richesse afin de dépasser les contradictions apparentes et de mieux gérer les paradoxes.
Cette prise de conscience nous permet de mobiliser nos ressources et d’adopter le comportement adéquat envers les situations et les personnes rencontrées (processus du « Moi Conscient »).

 

 

 

MBTI – Chapitre 2 – L’Histoire du MBTI

À partir du livre Les Types Psychologiques, des chercheurs ont développé des approches théoriques, dont la socionique* en Union soviétique et le MBTI aux États-Unis grâce à Isabel Briggs Myers (1897-1980) et sa mère, Katherine Cook Briggs (1875-1968).

Pendant 40 ans, la mère et la fille travaillent sur les aspects de la théorie pour aboutir à la création du MBTI.

Le questionnaire/indicateur MBTI est très populaire aujourd’hui. Il est utilisé chaque année par près de deux millions de personnes aux États-Unis. Il est l’un des tests de personnalité les plus réputés au monde.

(Conseil : si vous souhaitez passer le MBTI, faites-le accompagné de personnes formées, certifiées et expérimentées.)

 

 

L’œuvre de Katharina Briggs et Isabelle Briggs-Myers

Katharina Briggs s’intéresse à la personnalité lorsqu’elle rencontra son futur gendre, Clarence Myers. Elle remarque qu’ils ont une vision différente du monde. Cela l’intrigue tant qu’elle se lance dans les recherches qui l’aideraient à comprendre les différents tempéraments.

La traduction des types psychologiques en 1923 aux Etats-Unis, arrivent à point nommé.  Katharine Briggs s’en empare et y retrouve des similarités avec ses propres idées. Les théories de Jung sur les différences de personnalités est beaucoup plus aboutie.
Avec sa fille, elles sont complètement séduites et trouvent le travail de Jung si  passionnant et utile qu’elles décident de le rendre accessible au plus grand nombre.

Elles travaillent à une mise en musique opérationnelle et accessible : un outil permettant à chacun de comprendre son type psychologique.

La seconde guerre mondiale a une grande influence sur le développement de leur projet. Isabel Myers est convaincue que si les individus se comprenaient mieux entre eux, ils travailleraient mieux ensemble et il y aurait moins de conflits. Le monde d’après-guerre pourrait ainsi être meilleur. Elle est déterminée à trouver un moyen de permettre aux individus d’accéder à leur type psychologique. Cela conduit au développement d’un indicateur typologique. Isabel Myers y  consacre le reste de sa vie, passant les 20 années suivantes à développer les questions et à valider l’instrument avec la théorie. Le questionnaire MBTI fut publié pour la première fois en 1962, (une première forme avait été déposée en 1943).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques repères historiques

 

1919 Isabel Myers est diplômée du Swarthmore College.
La mère d’Isabel, Katharine Briggs, commence ses recherches sur la théorie des typesde personnalité
1921 Carl Jung publie Les types psychologiques : la psychologie de l’individuation
1943 La forme A du questionnaire est déposée sous droits d’auteur
1962 Isabel auto-publie Introduction au Type. Educational Testing Services (ETS) publie une version de recherche de l’instrument MBTI ainsi que le Manuel MBTI
1968 Katharine Cook Briggs décède.
Le questionnaire MBTI est publié au Japon par le psychologue industriel Takeshi Ohsawa. C’est la toute première traduction du MBTI.
1969 Isabel Briggs Myers et la psychologue clinicienne Mary McCaulley lancent le Laboratoire de la typologie qui devient le centre  des application du type en 1975
1980 Isabel Myers décède. Peter et Katharine Myers deviennent co-propriétaires des droits d’auteur MBTI
1985 La seconde édition du Manuel MBTI est publiée.
1990-  2007 Le questionnaire va se peaufiner et différentes éditions vont se succéder avec toujours une recherche d’amélioration.
2019            Une nouvelle version online est lancée.  
   

Utilisation du MBTI

Aujourd’hui le MBTI est un des questionnaires de personnalité les plus utilisés au monde. C’est le plus connu des outils utilisés en entreprise. Ce n’est, en aucun cas, un outil de recrutement, mais bien un outil de développement personnel, qui a pleinement son intérêt en coaching d’entreprise.

Il est utilisé chaque année par 2 millions de personnes. Mêmes certaines écoles françaises s’en servent pour aider les étudiants dans leur orientation. Il peut également aider chacun dans de nombreuses situations comme la recherche d’emploi, le burn-out, la compréhension des conflits, de l communication adaptée etc…

 

 

    • Coaching
    • Bilan de compétences
    • Démarches d’orientation, de mobilité
    • Outplacement, etc.
    • Accompagnement des équipes
    • Construction et cohésion d’équipe
    • Gestion des conflits
    • Développement de la communication
    • Identification des similitudes et complémentarités de chacun pour optimiser le fonctionnement de l’équipe

Point de Vigilance

          Il est vraiment conseillé de passer le MBTI accompagné d’une personne professionnelle, certifiée et expérimentée. De mauvaises compréhensions et interprétations expliquent les écarts parfois constatés. Il demande une finesse de compréhension. Il ne faut pas négliger également le biais de de désirabilité sociale qui peut modifier les résultats.

Sophie