C’est de Saison: Parcours Sup et Bilan d’Orientation (lycéens, étudiants, collégiens)

Cet article s’inspire de l’actualité, et donne quelques notions clés de pourquoi Variations RH fait des bilans d’orientation, ce qu’ils peuvent apporter, et pour quel public. Je ne traite pas ici des collégiens, une population moins prioritaire, dont les bilans sont possibles, mais dans des cas particuliers. Contactez-nous si vous souhaitez en savoir plus!

 

Parcours Sup

Parcours Sup va ouvrir la possibilité de renseigner ses souhaits dès l’orientation dès le 18 janvier 2023 et ce jusqu’au 9 mars 2023 inclus. Le calendrier se trouve ici.

Quasiment deux mois qui peuvent se révéler intenses tant l’environnement est riche d’informations à fournir, qui sont souvent un peu cachées dans le formulaire, et qu’il faut arriver à mettre en valeur, car si les résultats scolaires comptent, ils ne suffisent pas toujours, et toute expérience supplémentaire peut être utile : sport, activité associative, bénévolat, expériences professionnelles…

 

 

 

Le bilan d’orientation pour les lycéens

Dans un objectif de se préparer à remplir ses vœux dans Parcours Sup, le bilan d’orientation que nous proposons vous permettra d’être plus serein avant l’épreuve, et je m’adresse peut-être ici plus aux parents qu’aux lycéens.

Le bilan, outre de travailler l’orientation, permet aussi souvent de renouer le dialogue parents/enfants, en introduisant une personne neutre dans la relation qui peut jouer un rôle de médiation pendant une période qui peut s’avérer tendue.

Pour les parents, c’est l’occasion de prendre le temps de parler de son enfant, de lui offrir un espace « à lui » et une façon de prendre soin de lui. C’est avoir une info, par un tiers, de l’état où se trouve son enfant et d’en apprendre plus sur ses préférences, ses goûts…

Pour les enfants, c’est souvent un moment où une personne encore inconnue quelques heures avant va pouvoir leur faire des retours factuels, objectifs, en insistant sur les compétences et les aptitudes. Le jeune a souvent conscience de ses capacités, mais il n’ose pas toujours aller jusqu’au bout de lui-même ; il est également influencé par son éducation ou bien la pression sociale.

Surtout, le bilan, c’est un moment pour le jeune, pour lui donner des ailes et lui apprendre à veiller sur le trésor qu’il recèle en lui…

La formulation pourrait sembler niaise, ou candide… mais le regard qui s’illumine de la jeune personne que j’ai en face de moi quand je lui parle de lui « en adulte » et que je lui dis sincèrement que je crois en lui, est une des plus belles raisons pour faire des bilans !

 

 

 

 

Le bilan d’orientation pour étudiants en galère

Ce bilan est également tout à fait approprié pour les étudiants qui peinent à trouver leur voie après deux ou trois (ou plus, ou des années de petits boulots) premières années à errer un peu dans l’enseignement supérieur. Depuis que j’ai entendu cette phrase dans une conférence, je la redis souvent tellement je l’ai trouvé frappante : c’est la réussite qui précède la motivation et pas comme on pourrait le penser la motivation qui précède la réussite. On comprend bien dans ces cas là, l’impact terrible que peuvent avoir des faux départs dans l’orientation, qui peuvent donner l’effet d’autant d’échecs.

Non, ces problèmes d’orientation ne sont pas des échecs !
On rencontre par exemple très souvent des personnes dont les préférences vont vers l’aide à la personne et au soutien, dans des orientations très individualistes, compétitives, parce que c’est la formation qui d’après la croyance populaire embauche ou « fait bien », ou flatte les « matheux ». C’est caricatural, et dépendant du profil global de la personne, mais comment imaginer mettre en réussite une personne orientée principalement vers les autres dans un système où le chacun pour soir est valorisé ?

Le bilan d’orientation dans ces cas là peut être utile pour se remettre en selle, reprendre confiance, se retrouver et sortir des croyances initiales.

 

 

Le bilan d’orientation pour jeune atypique ?

Est-ce que le bilan d’orientation pour une personne atypique est atypique ? Pas vraiment, il est juste plus inclusif, comme on aimerait que ce soit le cas plus souvent…

Il s’agit ici comme c’est décrit dans notre approche de la neuro-diversité, de ne pas obliger la personne à se justifier sans cesse et de lui permettre d’être elle-même dans la relation.
Pas de caméra en visio ? Ce n’est pas un problème ! Adapter le programme à son niveau d’attention ? Prendre en compte la fatigabilité ? Comprendre qu’il faut baisser le volume, etc etc, oui oui oui !

Le bilan sera le même que pour une personne « neuro-typique » ou « normo-pensante », au même titre d’ailleurs qu’une personne sans TND aura le droit d’avoir ses adaptations aussi 😉

Au-delà de la forme, notre approche de la neuro-diversité réside également dans la connaissance des sujets liés aux TND (Trouble du Neuro développement) et aux Haut-Potentiels (HP, HPI, Zèbres etc…) même s’il y a débat à les faire apparaître aux côté de la neuro-diversité (ouille, sujet houleux 😉 ), des adaptations possibles dans l’enseignement supérieur, des ressources disponibles et des processus liés aux diagnostics ou prise en charge.
Le handicap invisible est encore trop peu connu et pris en charge dans le monde de l’enseignement et des entreprises et nous pouvons aussi jouer le rôle de médiateurs ou d’accompagnateurs dans le parcours de l’étudiant en difficulté.

Pourquoi des bilans au fait ?

Pour finir, le bilan d’orientation tel que nous le pensons chez Variations RH…c’est surtout le bilan d’orientation tel qu’on ne le veut plus…. Au cours de la maturation dans mon changement professionnel, j’ai du, pendant un bilan de compétences avec Sophie Barbet-Massin, faire le point sur mon parcours de vie. Cet exercice, qui permet de détricoter un peu les fils de nos vies, couplé avec beaucoup de travail sur moi-même, a fait rejaillir à la surface quelques moments difficiles, surtout à la lumière de mon parcours, et finalement extrêmement violents…

Au lycée, la conseillère d’orientation avec qui j’avais pris rendez-vous, car j’hésitais entre deux orientations m’a reçue en jetant un œil sur mes bulletins et m’a dit :

  • Pourquoi vous venez me voir ? Je n’ai rien à vous dire !

Ah ! Non ! C’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…

Edmond Rostand

C’est toujours cette tirade de Cyrano qui me vient à l’esprit quand je repense à cette entrevue de même pas 10 minutes avec cette dame dans le CDI de mon grand et beau lycée…

  • Orientation 1 ? oui, vous pouvez !
  • Orientation 2 ? Oui vous pouvez…

Puis, suite à un arrêt tonitruant en première année d’école d’ingénieurs après 3 ans de maths sup/maths spé, toujours dans mon grand et beau lycée, j’ai cette fois-ci eu envie d’aller au service d’orientation de l’université que je ciblais, l’entrée en matière a été pour le moins directe…

  • Mais vous êtes folle non ? Moi je ne ferai pas ça !!

Je vous passe les réactions à mon parcours dans l’entreprise, une autre fois, sur un autre billet peut-être ? Ne jamais trop abuser des bonnes choses ^^

En repensant à tout ça, j’ai finalement, en mettant au point ces bilans avec Sophie, voulu offrir le bilan que j’aurais aimé avoir quand j’en aurai eu besoin.

Et vous ? des expériences « étranges » avec des conseillers d’orientation ?

Les bilans se font de préférence en distanciel, le présentiel est possible dans certaines circonstances géographiques (sur Paris pour Sophie et entre Toulouse et Montauban pour moi – Delphine –  à domicile, je regarde au cas par cas.)

 

Delphine H. 

 

 

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